Sur le corps des jours derniers, une voile dans la course du temps, je ne verrai que la mer. Je ne vois que la brume et le gris des heures, les bateaux à quai me laissent de marbre… Peut-on être aussi prévisible sans dommage ? Je tatoue pourtant des écrans...
Le lendemain est malade Chaque jour est infirme J’ai ce trou, cette plaie, cette faille, Je n’ai pas choisi, je savais qu’il fallait le faire J’ai pris la boule en moi, je ne peux pas te laisser me quitter aussi simplement Une vague plus grande que toutes...
La terre des combats La zone des replis, dans ce tremblement incessant Les mots s’enfuient, ils quittent le corps et les sensations semblent enfin se tarir Le vide suffirait tant Je ne sens plus mon corps, il ne se dit rien Le vide J’effacerai les traces...