Les échos sont permanents. Je bloque le temps dans un silence. Je sillonne le temps dans la photo mentale d’un souvenir. Il ne parle pas, l’homme sur les écrans, il semble hurler, après qui ? Après quoi ? Est-ce réalité ? Est-ce vrai ? le fait-il exprès...
Qu’en sauront-ils ? Il y a maintenant quinze ans. Le temps a défilé comme une longue route aux inlassables bandes rugueuses. Je sais bien, il est mort, je suis resté. C’était dans l’ordre des choses. Je n’ai pas bougé. Je ne sais que rester impassible...